Disparition des droits patrimoniaux contre autorisation explicite de libre usage
Le copyleft est un système imaginé pour préserver la libre utilisation d’une œuvre.
L’œuvre est librement utilisable de par la volonté de l’auteur et non du fait de la disparition des droits patrimoniaux comme c’est le cas pour le domaine public.
Dans le cadre du copyleft, l’auteur exerce ses droits patrimoniaux. Aussi peut-il prévoir les conditions selon lesquelles l’œuvre peut être copiée, distribuée ou adaptée ([voir les licences libres qui décrivent ces conditions->https://artlibre.org/licence/licences.html]).
Dans le cadre du domaine public, il n’y a plus de droits patrimoniaux.
Natures protectrice et communautaire du copyleft.
Une seconde différence, plus concrète, apparaît dans les natures « communautaire » et « protectrice » du copyleft.
Une œuvre du domaine public peut être reprise, et le fruit de cette reprise exploité sous les termes choisis par le récupérateur (termes qui peuvent être particulièrement protectionnistes).
Lorsqu’une œuvre est produite sous copyleft, quelle que soit la nature de la reprise, le fruit de cette reprise doit également être sous copyleft, pour toute personne en recevant un exemplaire.
L’œuvre est alors véhiculée et utilisée par une communauté de personnes, de par les modifications qu’elles apportent à l’œuvre : une communauté d’auteurs/utilisateurs se forme autour de l’œuvre.